A l'occasion d'un discours inaugurant les commémorations de la première guerre mondiale, jeudi 7 novembre, le président de la République, François Hollande, a invité tous les Français à "verser au patrimoine commun" les documents dont ils disposent sur la Grande Guerre.
"Ce temps de mémoire arrive à un moment où la France s'interroge sur elle-même. (…) C'est pourquoi je veux donner un sens à commémorer", a-t-il déclaré, avant de se lancer dans une anaphore:
"Commémorer, c'est renouveler le patriotisme.Le président français a invité son homologue allemand, Joachim Gauck, à venir commémorer l'entrée en guerre, le 3 août : "J'ai proposé que le président de la République fédérale, M. Gauck, vienne en France à l'occasion de l'évocation de cet acte tragique. Il a accepté et je l'en remercie."
"Commémorer, c'est porter un message de confiance dans notre pays.
"Commémorer, c'est parler la langue des anonymes.
"Commémorer la première guerre mondiale, c'est prononcer un message de paix."
UNE PLACE POUR "LES FUSILLÉS"
M. Hollande a également demandé "au ministre de la défense qu'une place soit accordée aux fusillés aux Invalides", et que "les dossiers des conseils de guerre soient numérisés et disponibles". Et ce car "il n'est pas de reconnaissance plus forte que celle de la connaissance".
Evoquant Dreyfus, Apollinaire et les 430 000 soldats coloniaux qui ont pris part à la Grande Guerre, il a rappelé que "la France a[vait] souscrit une dette d'honneur", faisant le lien avec le Mali aujourd'hui.
Pour conclure son discours sur le centenaire d'une guerre qui "rappelle la force d'une nation quand elle est rassemblée", le chef de l'Etat a lancé un "ordre de mobilisation" : "Réformer, réunir, réussir."
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