jeudi 3 mars 2016

La rencontre amoureuse

Lors de l'Atelier d'écriture sur Marguerite Duras (Ceci n'est pas un cours du 19 février), Emeline et les participants de l'Atelier se sont intéressés à la rencontre amoureuse. Chacun a essayé d'écrire une rencontre amoureuse à la manière de Marguerite Duras.

La rencontre
La plage est fine et clair. La mer est bouleversante: les vagues sont très hautes.
Il regarde une jeune fille qui porte un grand chapeau de paille et une robe blanche. C'est visible, il est touché par elle. Son regard est lumineux. Il lui demande si elle attend quelqu'un, non je suis toute seule. Elle est vraiment toute seule dans sa vie. Je resterai dans cet état pendant toute ma vie.
Alors il dit qu'il aime ses cheveux longs et blonds. Elle ne répond pas. Elle attend. Il ajoute qu'il veut se promener avec elle. Pourquoi pas? Donc nous avons commencé une histoire très douce et passionnelle qui a duré un été, mais le souvenir est resté toute ma vie.
une élève de l'atelier

Rencontre:
Elle est là, dans la neige du matin, qui regarde l'infini et, tout à coup, il apparaît comme un fantôme...., comme une image évanescente et silencieuse.
Ils se regardent, salut, comment vas-tu? Bien. Ça va, toi? Bien, merci. Elle pense à la veille, quand ils s'étaient quittés en se promettant de s'aimer pour toujours, très bien!
Il est venu comme promis, il s'en est souvenu...... très, très bien.
Ils se regardent et sourient, puis ils se prennent la main et commencent à marcher ensemble vers le village, c'est beau dans la neige.

Carla



L'odeur de la mer
Le bruit des vagues lui chuchote aux oreilles des voix du passé.
Il ne faut pas y penser, pense-t- elle en marchant, les pieds nus sur le trottoir, les chaussures à la main.
Devant elle le soleil se jette dans la mer et se teint de rouge.
Elle marche, les yeux mis clos en direction du port. Elle marche vers le bruit qui prend la place de la voix de l'eau. Des cris et des voix, des voix et des cris se mêlent.
Combien de bateaux, elle s’ exclame sans y penser.
Mais elle n'est pas là, maintenant non plus. Elle est loin, elle est très loin.
Et un moment après elle doit retourner...
Un poisson mort sur le visage, sang et eau qui coule sur sa peau.
Choquée, là, muette, la bouche ouverte.
Un homme vient vers elle, il court, il crie, excusez-moi, il crie, pardon mademoiselle!
Elle ferme les yeux, éloigne le poisson au regard vitreux et reprend à marcher.
Excusez-moi, continue le jeune homme, je ne vous ai pas vue! Elle reste muette, le regard flamboyant.
Et c'est là qu'il l’ observe mieux, c'est là qu'il regarde ses yeux noirs et sa peau blanche, et qu'il  imagine son parfum. L'air têtue, le silence et au même temps la douceur de son visage.
Mais elle ne voulait pas voir, ne voulait pas entendre sa voix, ne voulait pas sentir son odeur forte de poisson et de mer. Cette odeur qu'elle aimera toute sa vie, et qu'un jour lui manquera.
Elle ne voulait pas lui parler, elle qui dans une autre partie du monde, ne lui parlera plus.
Valentine






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