dimanche 6 mars 2016

Ceci n'est pas un cours : la vie quotidienne au XVIIIe siècle

Lors de l'Atelier "L'arte in francese" au Palazzo Madama, Sonia et son équipe ont vécu une expérience singulière : ils sont "entrés" dans certains tableaux, ils y ont rencontré des personnages 
et ont imaginé leur vie. 
Voici deux autobiographies...


     
Je suis un aiguiseur, et on me voit sur deux tableaux, parce qu' on me rencontre souvent dans les places. Je suis né dans un milieu modeste, et je n'habite pas très loin. 
Tous les jours je sors de mon magasin et je vais où je pense qu' il y aura du monde. Je connais par coeur le calendrier des marchés, et en rentrant chez moi je m'arrête où je vois du monde, ou plutôt j'élance mon cri caractéristique pour annoncer ma présence et faire sortir les gens de chez eux pour faire aiguiser couteaux et ciseaux. 
Renzo Richiardone

 
La guerre c'est mon métier.
Je suis un soldat, comme l'était mon père. Je ne suis plus très jeune, mais mon physique est encore là, les jambes rapides, les bras fors. 
Je porte toujours mon manteau marron, c'est un cadeau de ma femme.
J'habite partout, mais elle m'attend toujours au village, avec la petite. Je gagne
de l'argent à travers la mort des autres, mais j'en ai assez du sang. Je voudrais
seulement finir les guerres et gagner mon bonheur.
Valentina De Carlo 
 






 

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